Jusqu'à quand Delarue nous prendra pour des cons?
Alors que dhabitude, il flatte notre ego en nous montrant de vrais gens qui nont vraiment pas de chance, Delarue, en panne de sens, a essayé, une fois nest pas coutume, de nous culpabiliser* au travers de « 2025, le futur en face », une émission qui brossait un portrait apocalyptique de ce que sera la France dans 20 ans (bon, cest pas Nostradamus non plus, alors il sest concentré uniquement sur la Camargue**), suite à nos habitudes ultra égoïstes de consommation. Il avait pu sadjoindre la participation de cautions vraiment morales (la WWF, des climatologues et autres scientifiques en pagaille, et D Pujadas, le roi de la divination depuis laffaire Juppé, maquillé de surcroît comme PPDA pour faire plus vrai). Et même des enfants, de la bouche desquels sort toujours la vérité, qui nous ont donné des conseils ô combien salutaires, parce quil y a que ça de vrai, les enfants, pour sortir des niaiseries, sans pour autant se faire taxer de putassier.
Pour ceux qui nont pas pu voir cette émission, sachez que dans quelques décennies, nous nexisterons plus. A moins que lon nutilise plus les sachets en plastique, que lon ne tire pas la chasse pour les petites commissions, et quon aille au boulot en trottinette. Parce que bien sur, Delarue ne devra sa survie qu à nous, tant il a oublié de convier à son émission les politiques et les industriels***.
TOP solution finaleIl se sentait concerné ; nous, consternés.
Après avoir fait les gros yeux aux Français qui ont mal voté, la télé maintenant les accuse de trop consommer. « Cest vrai quoi, les travailleurs, vous pourriez peut-être un peu plus vous tasser dans les transports en commun, pensez à nos gosses », semble nous demander le Jean Luc (A sec) avec ses yeux mouillés.
Il prend même à parti la caution tiers-mondiste du plateau, Anggun, une chanteuse Asiatique, et lui demande ce quelle fait concrètement pour sa planète chaque jour. Recta, la made in Indonesia lui rétorque quelle na pas le permis de conduire (sic !) et quelle trie ses ordures. Elle ferait mieux de trier avec son attachée de presse, les émissions auxquelles elle participe, au lieu de se vautrer dans ce favelas de bien pensance.
En définitive, JL Delarue a utilisé une ficelle aussi vieille que le métier le plus vieux du monde : culpabiliser le chaland pour lenfoncer dans ses frustrations et créer ainsi une addiction vraiment capable de le faire consommer sans raison (les études sont formelles !). Les nombreux spots qui ont suivi la diffusion de ce programme ne lont que trop prouver.
Et après ?
Quant à lui, après lémission, il a jeté les tonnes de papier qui ont servi à écrire ses notes, sest fait allumer une clope par un collabo, a oublié déteindre toutes les lumières du studio, et sest fait raccompagner en limousine en se tapant des sushis.
Comme le disent tous les artistes du show bizz qui sengagent pour une cause, «moi, ce que je peux faire, à mon niveau, cest utiliser ma célébrité pour faire réagir les gens», «après, quils se démerdent». De toute façon, sils dépriment, ils pourront toujours venir à «Ca se discute». Voici la conception du recyclage selon Saint Jean Luc.
Extrait du communiqué de presse, linterview de Delarue parue à cette occasion dans Newsmedia du 7 juin. Eloquent de bêtise. On a vraiment envie de se mobiliser pour que le futur de Delarue naille pas jusquen 2025.
* «Comme pour les campagnes de la prévention routière, il faut savoir parfois marquer les esprits. Surtout concernant lenvironnement dont les conséquences les plus graves napparaîtront que dans le futur.» Delarue voit plus grand que les quelques milliers de morts annuels sur les routes, il veut une cause à la taille de son ego.
**«Et si lintrigue du film se situe en Camargue, cest dabord parce que cette région est très belle (sic !) et extrêmement vulnérable de par sa situation géographique. Toutefois, on aurait pu tout aussi bien tourner dans la baie de Somme ou encore en Bretagne, où les tempêtes deviennent plus fréquentes et de plus en plus violentes. Le problème est général en France et même mondial.», oh, Delarue la dit, cest mondial ! Encore la faute de l'Europe, des Ricains et des Chinetoques.
*** «jai décidé dessayer, par mon expérience personnelle de présentateur de magazine, dapporter ma contribution à un éveil des consciences. Quelles soient politiques, industrielles ou citoyennes.» politique, industriel, on nen entendra plus parler dans lémission.
Pour ceux qui nont pas pu voir cette émission, sachez que dans quelques décennies, nous nexisterons plus. A moins que lon nutilise plus les sachets en plastique, que lon ne tire pas la chasse pour les petites commissions, et quon aille au boulot en trottinette. Parce que bien sur, Delarue ne devra sa survie qu à nous, tant il a oublié de convier à son émission les politiques et les industriels***.
TOP solution finale
Après avoir fait les gros yeux aux Français qui ont mal voté, la télé maintenant les accuse de trop consommer. « Cest vrai quoi, les travailleurs, vous pourriez peut-être un peu plus vous tasser dans les transports en commun, pensez à nos gosses », semble nous demander le Jean Luc (A sec) avec ses yeux mouillés.
Il prend même à parti la caution tiers-mondiste du plateau, Anggun, une chanteuse Asiatique, et lui demande ce quelle fait concrètement pour sa planète chaque jour. Recta, la made in Indonesia lui rétorque quelle na pas le permis de conduire (sic !) et quelle trie ses ordures. Elle ferait mieux de trier avec son attachée de presse, les émissions auxquelles elle participe, au lieu de se vautrer dans ce favelas de bien pensance.
En définitive, JL Delarue a utilisé une ficelle aussi vieille que le métier le plus vieux du monde : culpabiliser le chaland pour lenfoncer dans ses frustrations et créer ainsi une addiction vraiment capable de le faire consommer sans raison (les études sont formelles !). Les nombreux spots qui ont suivi la diffusion de ce programme ne lont que trop prouver.
Et après ?
Quant à lui, après lémission, il a jeté les tonnes de papier qui ont servi à écrire ses notes, sest fait allumer une clope par un collabo, a oublié déteindre toutes les lumières du studio, et sest fait raccompagner en limousine en se tapant des sushis.
Comme le disent tous les artistes du show bizz qui sengagent pour une cause, «moi, ce que je peux faire, à mon niveau, cest utiliser ma célébrité pour faire réagir les gens», «après, quils se démerdent». De toute façon, sils dépriment, ils pourront toujours venir à «Ca se discute». Voici la conception du recyclage selon Saint Jean Luc.
Extrait du communiqué de presse, linterview de Delarue parue à cette occasion dans Newsmedia du 7 juin. Eloquent de bêtise. On a vraiment envie de se mobiliser pour que le futur de Delarue naille pas jusquen 2025.
* «Comme pour les campagnes de la prévention routière, il faut savoir parfois marquer les esprits. Surtout concernant lenvironnement dont les conséquences les plus graves napparaîtront que dans le futur.» Delarue voit plus grand que les quelques milliers de morts annuels sur les routes, il veut une cause à la taille de son ego.
**«Et si lintrigue du film se situe en Camargue, cest dabord parce que cette région est très belle (sic !) et extrêmement vulnérable de par sa situation géographique. Toutefois, on aurait pu tout aussi bien tourner dans la baie de Somme ou encore en Bretagne, où les tempêtes deviennent plus fréquentes et de plus en plus violentes. Le problème est général en France et même mondial.», oh, Delarue la dit, cest mondial ! Encore la faute de l'Europe, des Ricains et des Chinetoques.
*** «jai décidé dessayer, par mon expérience personnelle de présentateur de magazine, dapporter ma contribution à un éveil des consciences. Quelles soient politiques, industrielles ou citoyennes.» politique, industriel, on nen entendra plus parler dans lémission.